Nos valeurs
Nous avons sélectionné avec soin des matières innovantes, respectueuses de l’environnement et d’origine non animale. Nous avons été tout particulièrement attentif à ce que celles-ci aient le minimum d’impact sur la planète.
C’est dans cette optique que nous avons décidé d’utiliser des matières issues du recyclage. Diminuer notre dépendance envers le pétrole et revaloriser un déchet en une nouvelle ressource nous permet de réduire considérablement l’impact de notre production sur l’environnement.
Nous avons dès le départ écarté toute matière en cuir car, à l'instar de l'industrie de la fourrure, l’industrie du cuir est parfois synonyme de souffrance animale, de conditions de travail déplorables et de désastre environnemental.
SOUFFRANCE ANIMALE
L’industrie du cuir n'est pas toujours un sous produit de l’industrie de la viande. Chaque année, c’est 1,4 milliards d’animaux qui sont tués pour leurs peaux.
La Chine est le 1er exportateur mondial de la filière cuir. Dans ce pays, les lois de protections animales sont soit inexistantes soit pas appliquées. Deux millions de chats et chiens y sont tués chaque année pour leur peau dans des conditions atroces. Certains chiens sont même dépecés vivants. Ces cuirs sont notamment vendus aux entreprises européennes comme provenant de peaux d’agneaux.
En Inde, alors que la vache y est sacrée, certaines d’entre elles sont empoisonnées ou délibérément rendues boiteuses afin d’être déclarées comme étant « aptes » à être abattues. Les transports pour les abattoirs se font dans des conditions si effroyables que beaucoup de vaches meurent avant même d’atteindre l’abattoir.
CONDITIONS DE TRAVAIL
Dans les tanneries des pays en développement, les équipements de protection et les formations sont inexistantes. C’est ainsi, que les ouvriers (enfants compris) travaillent 12 à 14 heures par jour dans d’énormes cuves remplies de chrome, d'arsenic et de mercure. Les conséquences sont désastreuses.
A Dacca, capitale du Bangladesh, pas moins de 90 % des travailleurs du cuir souffrent de maladies respiratoires, de maladies de peau, rongée par les produits chimiques, et de toutes sortes de cancers. On estime qu'un ouvrier sur trois est victime d'accident et le taux de mortalité est 300 fois supérieur au reste du pays.
Même si ces tanneries ont été relocalisées depuis 2017, sous la pression de l'Organisation mondiale du commerce, nous pouvons malgré tout nous demander de ce qu’il en est des nouvelles conditions de travail pour les 15 000 ouvriers de cette région et les ouvriers des 1600 tanneries d’Inde ?
DESASTRE ECOLOGIQUE
Pour que la peau d’un animal devienne le cuir que l’on voit sur nos chaussures ou nos sacs, il faut un traitement de pas moins de 30 étapes. Selon le conseil national du cuir, 80% du cuir mondial provient des pays en développement, dont les normes environnementales sont peu inscrites dans la loi. Or, le tannage minéral du cuir (représentant aujourd’hui 80% du tannage mondial), qui utilise le chrome ainsi que d’autres agents toxiques, est un désastre écologique pour ces pays.
À Dacca, au Bangladesh, les tanneries rejetaient chaque jour 22 000 mètres cubes de déchets dans la rivière Buriganga, jusqu’en 2017 où elles ont été transférées en périphérie. Cette région était considérée comme une des plus polluée au monde.
À Kanpur, en Inde, 700 tanneries déversent dans le Gange : acide sulfurique, acide formique, ammonium, etc. C’est l’une des plus grande source de pollution du fleuve. Le taux de mortalité aux abord des tanneries est trois fois plus élevé que dans le reste du pays.